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Voyages d'une volontaire
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16 janvier 2013

le 8 janvier

La chaleur est bien présente, mais le ciel nuageux nous apporte sa pluie abondante (un peu trop, car voila qu’il pleut un vrai déluge !). Le petit-déjeuner se passe dans l’inquiétude. Comment aller au travail ?

Avec papa Benoist (mon responsable et chez qui j’habite), nous prenons un taxi pour nous mener au dispensaire de Mobengi (quartier très pauvre et marécageux ce qui apporte beaucoup de maladie). Il y a déjà beaucoup de monde présent lorsque nous arrivons et les consultations vont bon train. Après avoir salué tout le monde, j’en apprends un peu plus sur ce dispensaire.

Plusieurs personnes y travaillent à temps plein. Tous congolais, sont présents : 5 infirmiers, 2 laborantins, un médecin (seulement une ou deux journée(s) par semaine) et deux secrétaires.

Voila comment se déroule une consultation : le patient (ou plutôt client, car ici rien n’est gratuit, même si les prix sont très bas, il faut que le dispensaire s’autofinance) se fait enregistrer et émet sa requête puis il se rend pour voir un infirmier qui pose son diagnostique (le médecin ne passe qu’une seule fois par semaine et ne voit donc que les cas les plus grave) et lui fait une prescription. Le patient se rend ensuite à la caisse et termine par aller voir d’autres infirmier(e)s qui lui donnent son traitement.

Dans ce dispensaire, il ya aussi des consultations ophtalmiques (ils ont un très bon matériel mais qui ne marche qu’avec de l’électricité qui est la plus part du temps coupé…) assurées par papa Benoist (ici presque tout les hommes sont appelés « papa » et les mamans (femmes) « mama », ils se présentent d’ailleurs tous ainsi !). Mama Patricia, elle, s’occupe des consultations prénatales et post-natales. Aujourd’hui les mamans viennent pour faire vacciner leur bébé avec le BCG (vaccin contre la tuberculose entre autre).

Mon travail ici sera essentiellement administratif. Je passe ainsi toute ma journée à remettre de l’ordre dans la pharmacie où règne un chaos indescriptible. J’en profite pour jeter les médicaments périmé depuis plusieurs années et qui n’ont donc plus aucun effet (voir nocif).

Nous finissons notre journée à 17h. Il est temps de rentrer prendre une bonne douche et de faire un peu de lessive (à la main, s’il vous plait).

Le reste de la semaine se passe en un éclair. Voila mon emploi du temps pour ce mois ci : lundi et jeudi au dispensaire de Mobengui, mardi et mercredi à la maison et vendredi à l’infirmerie. Papa Benoist est partis en France jusqu'à la fin du mois, il me revient donc de gérer seule la pharmacie car l’archidiocèse lui a envoyé un remplaçant pour la gestion et la comptabilité.

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