Voyages d'une volontaire

Avril avril, que dire sur ce mois si remplit !!! Je commencerais par ma vie professionnelle. De ce point de vue là tout ce met en place doucement. Je trouve mon rythme et m’adapte à celui des résidents, à leurs habitudes, leur « train-train » quotidien. J’essaye de les comprendre (pas toujours évident quand ils ne parlent que arabe) mais même dans ce cas ce qu’il recherche en premier est de l’attention et de l’écoute ce que je leur offre bien volontiers et ce qui les rends heureux. Ils s’attachent tellement vite dès qu’on fait attention à eux et qu’on prend du temps pour eux. Pour l’instant ils vont tous relativement bien (ce que je leur souhaite) mais cela manque un peu de pratique !! Je me replonge avec plaisir dans mes cours  d’infirmière car finalement toutes les personnes âgées se ressemblent en occident comme en orient ! Ce qui change ici c’est plutôt l’attitude des familles, des soignants, et les « règles » de la vie quotidienne. Les familles sont (attention tout ceci est bien sur seulement mon point de vue et non une généralité !) très présente ici. Elles passent à toute heure de la journée et parfois même jusqu’à tard le soir (21h environ). Ce sont elles aussi qui finance entièrement l’hébergement du membre de leur famille (ha oui je n’ai pas précisé mais ici tous les résidents sont veufs ou non marié) et cela va de la nourriture aux médicaments en passant par les protections …. ! Comme il n’existe que peu ou pas des maisons de retraite, les familles se trouvent chanceuses de pouvoir bénéficier d’une place ce qui les rends très présentes et reconnaissantes. Elles n’ont donc aucune exigence (ou très peu) sur notre travail juste que nous prenions soins de nos résidents.

Concernant le personnel soignant local, et bien ce n’est pas facile tous les jours ! Ils n’ont pas choisit de travailler ici et sont donc moins attentif aux besoins des personnes âgées que nous et il nous faut leur dire souvent quoi et comment faire. Ils sont cependant d’une grande écoute et des liens commencent à ce créer entre nous (comme être invité à aller boire un café), des affinités se développent. J’ai une place privilégié car je suis dans « l’équipe dirigeante » et dans celle des « employés » et je sers donc souvent de lien entre les deux.

J’aime beaucoup aussi la simplicité qu’offre le petit nombre de résidents. De pouvoir avoir du temps d’écoute, de partage, de prendre le temps le matin pour que chacun puisse avoir une douche et avoir finit avant l’heure de petit déjeuné (et oui, tout le monde est prêt à 8h30). Nous leur laissons également beaucoup d’espace  et de liberté (s’ils veulent rester en pyjamas toute la journée, ou manger dans leur chambre, dormir quand ils le veulent,….). J’aime cette ambiance de famille qui règne ici.

J’ai également du « gérer » la maison seule lorsque les brésiliens se sont absentés 4 jours. Tout s’est bien passé donc je dois être à la hauteur !!!

Pour la partie loisir, je dois dire que j’ai été bien servit aussi ! J’ai ainsi prit 3 jours pour aller à Eilat tout au sud du pays. Ville très touristique au bord de la mer rouge, très cher, très loin (4 à 5h de bus à partir de Jérusalem) mais au combien synonyme de vacances. J’ai ainsi pu me baigner dans une eau transparente remplit de coraux de toutes sortes et couleurs, où les poissons multicolores viennent nager à vos pieds, passer du temps avec des dauphins (et oui !! des vrais), bronzer un peu, visiter un aquarium et son observatoire sous marin (le plus étonnant étant de voir en profondeur les poissons qui 10 min avant se promenais entre mes orteils et ainsi avoir la possibilité de les photographier). Nous (moi et Anne-Laure une autre volontaire) avons été accueillis par une ancienne volontaire qui séjourne là bas. Donc de nouvelles rencontres et que du plaisir !!!! J’ai aussi prit quelques jours de repos chez Elodie une volontaire pas très loin de chez moi (environ une demi-heure de transport) où le dimanche matin, nous avons eu la surprise d’assister aux premières communions de sa paroisse (pour vous brosser un petit tableau : c’est environ 75 enfants, filles séparées des garçons dans l’église, déplacement de l’évêque, une église plus que bondé avec des gens debout et en dehors de l’église et pleins de cadeaux pour les nouveaux communiants à la fin !)

Coté spirituel, ce fut tout simplement la pus grande expérience depuis  longtemps. Un temps aussi de réconciliation avec la terre sainte depuis le pèlerinage des étudiants en 2009. Car vivre la fête des rameaux et Pâques à Jérusalem est unique ! Pour les rameaux, nous avons eu une messe français/anglais (ça changeais de celle en arabe où je ne comprenais rien) près du mont des oliviers puis une gigantesque procession (environ 20 000 personnes) jusqu’à la vielle ville, où les étrangers, résidents ou touristes se mêlaient aux locaux, où chacun chantait dans sa langue maternelle les merveilles de Dieu ! Puis vint la semaine sainte (que j’ai pu vivre dans mon petit village), avec une église remplit tous les soirs, des paroissiens très fervent, et une théâtralité des évènements bibliques (comme une procession dans l’église lors de la mise au tombeau du Christ, avec une statue le représentant auréolé de fleurs et sentant les aromates utilisé pour l’embaumement (chacun repart d’ailleurs avec une de ces fleurs)). Et enfin, la viellé pascale dans la vielle ville de Jérusalem, à l’église sainte Anne, et le lendemain matin en communion avec vous (car il a fallut se lever également à 5h30 et marcher un peu), le jour de Pâques, la messe sur le toit de « l’eche homo » (littéralement « voici l’homme »), maison de la communauté du chemin neuf ici, avec une vu sur tout Jérusalem ! Avec pour conclure ce carême un délicieux petit déjeuné et un très bon repas au restaurant entre volontaires !!! Et oui, toujours la nourriture !! Vous avez comprit depuis tout ce temps que ça me tiens particulièrement à cœur !

D’ailleurs concernant la nourriture, je n’ai pas à me plaindre ! Moi qui adore les fruits, je suis bien servis : melon, fraise, banane, orange, clémentine, pomme, poire, kiwi depuis mon arrivée et maintenant se rajoute : pêche, cerise, prune, abricot, nectarine, …. ! De quoi devenir frugivore ! Nous avons également un super cuisinier qui est toujours prêt à nous faire plaisir (allez voir les photos vous verrez bien !!) !

Portez vous bien !

A bientôt et n’hésitez pas à donner de vos nouvelles !

Bonsoir bonsoir !

Je pense que ceci sera le message le plus court que j’ai écrit jusqu’à là ! Cependant il m’est arrivé ce soir quelque chose de spécial !

Alors que comme d’habitude depuis un mois maintenant j’aidais une résidente (Sonia) à se mettre en pyjamas voici ce qu’elle m’a dit en remerciement : « je vous aime » (ça c’est habituel), « je donnerai ma vie pour vous », « vous êtes merveilleuse », « dans mon cœur », …..

Enfin bref autant dire que cela fait chaud au cœur de recevoir ces compliments alors que parfois on n’a pas l’impression de faire ou de servir à grand chose.

En fait on ne sais jamais l’importance de nos gestes (peut être insignifiant pour nous) pour les autres ! Désolé je ne sais pas vraiment comment exprimer cette idée !

Bonjour tout le monde !!! Sabar el rer !

Comment allez-vous ?

Mer ci de me suivre et me soutenir dans cette nouvelle aventure en terre sainte !

Voici maintenant seulement deux semaines que je suis sur place et une multitude de chose se sont déjà produites !

Mon arrivée s’est très bien passée. J’ai été accueillis par un volontaire (Pierre-Loup) qui est venu me chercher avec un chauffeur du patriarcat de Jérusalem et nous avons été directement dans la communauté des Brésiliens (Arley, psychologue, Graziela, infirmière et Lilian qui est ergothérapeute) où je vais loger !

Après une bonne nuit de sommeil, je les ai retrouvés pour un petit déjeuner bien typique d’ici et en grande quantité ! J’ai ensuite visité la maison de retraite où je donne un coup de main pour cette année !

Voici un peu comment se présente les lieux : la maison d’accueil pour personnes âgée et handicapé occupe les deux premiers niveaux, puis au deuxième se trouve l’appartement des brésiliens puis au dernier étage l’appartement de l’ancien patriarche de Jérusalem (il est présent toutes les semaines du vendredi au lundi). Ils y a actuellement 22 résidents (petite structure comparé à la France) dont une dizaine est autonome pour beaucoup de chose, (certains sont complètements autonomes). Il ya seulement deux hommes, ce qui n’est pas plus mal car ici, (c’est culturel) les femmes ne s’occupent pas des hommes, et comme il n’y a qu’un seul homme soignant (Arley) ça simplifie les choses !

Quand à moi, j’habite à l’hôtel (et oui !!) juste en face de la résidence (il est vide donc je suis toute seule !! c’est vraiment le pied). En une minute je suis donc sur mon lieu de travail ! Cet hôtel accueil d’ordinaire des pèlerins cependant depuis le départ du prêtre (il y a deux ans) charismatique de la paroisse, le nombre de pèlerin a diminué ! C’est bien dommage car il y a maintenant des conséquences : l’argent des nuits à l’hôtel était reversé à la maison de retraite et le patriarcat à du licencier 4 personnes la semaine dernière (très sympathique pour mon arrivé et être bien vu par les employés) ! Le travail est donc bien soutenu et mes journée très longue (7h-22h) malgré mes après midi libre (13h30-18h) !

Bon revenons à mes deux semaines : j’ai eu la chance de participer à un weekend regroupant tous les volontaires présents en terre sainte (nous sommes dix) ! Mon séjour à donc commencer par une marche de 4h jusqu’à Jéricho puis nous avons été accueillis par des franciscains, nous avons rencontré le père Luc du consulat français, …. Un weekend riche en rencontre, plein de joie et de partage, en un mot merveilleux !

Pour la suite c’est encore de la découverte, du pays, des habitants (je retrouve un peu de la chaleur, de la joie de vivre et de la spontanéité congolaise), de la culture, de la langue (je m’y mets mais c’est encore trop lent à mon gout) …. !

Bon mois de mars à tous !

Mbote na bino

Après quelques mois de silence je ne tiens plus en place pour vous relater mes « aventures » !

Tout d’abord je tiens à partager avec vous une grande nouvelle, celle de ma prochaine mission ! Et oui, vous avez bien lut, fin janvier je repars pour une nouvelle année aux services des autres en Palestine à Taybeth un village au nord de Jérusalem où je travaillerai dans une maison d’accueil pour personnes âgées. Je serai accueilli chez une congrégation de Brésilien. Je ne peux vous en dire davantage pour le moment mais vous tiendrai au courant.

En ce qui concerne la vie à Kinshasa, elle devient de plus en plus rude au cours des jours. La chaleur a fait son apparition depuis quelques mois déjà mais nous sommes en ce moment en pleine saison des grands orages (ce qui nous prives d’électricité quotidiennement car il ne se passe plus une journée sans 2 voir 3 coupures de longue durées). Malheureusement ici la chaleur peut culminer pendant presque une semaine avant que le ciel n’explose et que la température redevienne supportable l’histoire d’une nuit. Avec les orages vient la pluie et le vent. C’est d’ailleurs presque une tempête que nous avons subit samedi dernier avec une pluie diluvienne qui a inondée notre terrasse en plein repas de midi !

Coté travail nous avons eu le bonheur de recevoir 3 français pendant deux semaines. Un couple de la communauté, Marie-Pascale (médecin en PMI) et son mari Philippe (ophtalmologue) ainsi que Régis (opticien). Ils nous ont donc accompagnés à Mobengi pour des consultations. J’ai pu ainsi pratiquer un peu plus qu’à l’accoutumé. Avec Marie-Pascale nous avons également été à l’école Sainte-Christine pour des consultations scolaires (examen des yeux, dents, motricité, langage, du cœur et des oreilles chez les maternelles et des yeux dans les autres sections) ! Nous avons passé environ 800 élèves en trois jours autant dire que la journée était plutôt intense !par ailleurs, papa Benoist étant occupé avec Philippe aux examens optiques, j’ai aussi fait la comptabilité.

Pour les semaines qui viennent, mes missions habituelles ne changent pas, j’y rajoute cependant quelques « cours » d’information aux élèves sur l’hygiène élémentaire comme le brossage des dents ! Si jamais vous rencontrer des difficultés avec vos enfants ou vous-même sur le sujet je peux rassembler quelques photos qui, je pense, feront disparaître ce problème !

Je vous remercie encore tous pour votre soutien et me confie à vos prières !

Bon mois de novembre à tous.

Sarah

Bonjour à tous !

Tout d’abord je tiens à m’excuser de ce long silence ! Beaucoup d’évènements se sont produit au cours de ces quatre mois et si certains vous sont déjà connus, je vais vous en relater !

Cependant au vu de la mauvaise connexion et des coupures quotidiennes de courant, je ne peux vous poster ce que j’avais écrit dans un premier temps. J’entrerai donc moins dans les détails afin de pouvoir poster ce message ! Je vous remercie de votre compréhension !

En juillet, les missions de la communauté se sont intensifié seul quelques membres dont moi, continuèrent leur activité normale. Nous avons donc accueilli une vingtaine de jeunes pour le cycle jean baptiste (pour approfondir leur foi et leur engagement). Nous avons aussi reçut la visite de 8 jeunes français venues donner des cours de soutien à quelques élèves volontaire de l’école sainte Christine. Cours d’anglais et d’informatique, pendant deux semaines avec une journée de récréation où ils ont organisé des olympiades (attention si vous voulez tenter la même chose sachez que les congolais sont très mauvais joueur, et ce quel que soit leur âge, et contesteront les arbitres à chaque décision en leur défaveur, si les deux équipes qui s’affrontent sont congolaise bonne chance car cela donne un joyeux spectacle). Leur troisième semaine fut dédiée à un peu de tourisme.

Pour ma part je n’ai jamais eu autant de travail car papa Benoist ayant pris ses vacances, je me retrouvais avec sa charge de travail dont beaucoup de comptabilité ! J’ai cependant pu pleinement profiter de la venue de tous ces jeunes pour faire avec eux quelques sorties et donc un peu de tourisme. Ce fut aussi des moments de grandes fraternité, d’échange, de soins (je n’ai jamais vu autant de malade d’un coup, heureusement que des petits bobos), de rire, bref c’était vraiment des moments super ! Cela m’a fait beaucoup de bien d’autant plus que Prisca, ayant fini sa mission, rentra en France mi-juillet, ce qui n’a pas été facile à vivre !

Puis vint aout, avec le départ de presque tous les frères et sœurs de la maison pour différente mission. Passer de 40 à 5 personnes fut très reposant mais un peu bizarre tout de même. Mobengi continua de tourner et le remplaçant de papa Benoist arriva ce qui me déchargea  de beaucoup de travail.

Et arriva le grand moment, que j’avais attendu tout l’été : mes vacances en France ! Quelle joie de retrouver ma famille, mes amis, la plus part de mes parrain et marraine, enfin bref un peu tout le monde quoi ! j’en ai profité pour prendre un peu de recul sur ma mission, la communauté,… cela m’a permis d’oublier un moment tout ce qui n’allait pas, me manquait (la nourriture surtout), et de faire resurgir tous les bon moments que j’avais passé là bas, les rencontres, les découvertes, et moi qui avait peur de ne pas avoir le courage de revenir en Afrique (les conditions sont quand même difficile), cela ne me posait plus aucun problème. J’avais même hâte de repartir ! Ce ne fut cependant pas que des vacances. Je sui également monté à Paris pour rencontrer ma responsable de la DCC pour faire le point de ces 8 mois de mission et aussi pour préparer la prochaine car je ressent l’appel à continuer au moins encore une année. J’ai choisi de ne pas renouveler avec la communauté du chemin neuf pour aller découvrir une autre facette du volontariat à l’étranger, mais je continu avec la DCC. Je ne sais pas encore où je vais me retrouver mais j’ai confiance et tant que je peux pratiquer mon métier, … !

Je suis aussi descendu sur Lyon pour rencontrer Marie qui est en charge des JET à la communauté. Elle m’a annoncé que j’avais reçut assez de dons pour vivre cette année (vos versement automatiques devraient donc s’arrêter pour le mois de novembre et décembre). Je tiens à vous remercier un millions de fois (et je crois que ce ne seras pas encore suffisant) pour votre soutiens qui m’a permit de vivre cette aventure extraordinaire.

Ce séjour sur Lyon m’a permit de revoir Prisca et d’autres jeunes que j’avais rencontré pendant mon cycle A de l’année dernière (et oui ça fait un an) ainsi que d’autre JET ayant fini leur mission ! Des retrouvailles haute en bonheur, en joie, en souvenir, en amitié sincère !

Je suis retourné sur Kinshasa le 24 septembre et ai enchainé avec la semaine du volontariat français qui rassemblait les volontaires des deux Congo à Dolisie (au Congo Bazzaville, de l’autre coté du fleuve) ! Là aussi, j’ai vécu de magnifique rencontre, un enrichissement profond grâce à nos échanges d’expériences,… ! J’y ai aussi très bien mangé (élément important), et ai put gouter à des mets très rare chez nous comme de la gazelle ou de l’antilope délicieux si vous tenez à le savoir !

Pour ce mois d’octobre la vie à la maison à quelque peut changer pour moi car j’ai récupéré la chambre que Prisca avait dans la maison communautaire. J’ai ainsi (enfin) un bureau pour travailler tranquillement (sans les aller et venus de chacun lorsque j’étais dans le salon), un endroit ou entreposer mes affaires,… ! Des nouveaux sont arrivés (Abraham, Jean-de-dieu, Anatole,…) et d’autre sont partis (Peter, Patrick,…) ! Les missions ont repris le weekend et les fraternités le vendredi soir (pour ceux qui connaisse ces personnes, je suis avec Thomas, Elysée, Serge, papa Ignace et mama Bertille, et papa Gabi et mama Angélique ainsi que Bernardin (qui est en France actuellement et revient la semaine prochaine)).

Dimanche nous accueillerons un couple de français de la communauté et un opticien. Ils viennent faire des consultations ophtalmiques à Mobengi : ce sera donc deux semaines non-stop où je me retrouverai à faire comme en juillet le travail de papa Benoist (j’ai déjà commencé cette semaine d’ailleurs) ! bien du mouvement en perspective !

Voila, je vais éviter de faire plus long pour que le téléchargement sur le blog marche !

Je tiens à tous vous remercier, une nouvelle fois (ce ne sera cependant jamais assez), pour votre soutient (et pas seulement financier) tout au long de cette année !

Bon mois d’octobre à chacun !

Je suis encore désolé mais ça fait presque 3 semaines que j'ai écrit ce message sans parvenir à vous l'envoyer donc après rectification : Bon mois de novembre et fête de la toussaint à chacun !

Sarah

Bonjour à tous !!

Par ce simple message je souhaite juste encourager tous les jeunes qui ont des examens en leur disant seulement qu'ils sont dans mes prières quotidienne ! Bonne chance !!

Je vous joind aussi les adresse internet des flaschmob dont je vous est parlé ! Voici donc une partie de notre travail : celui internationnal avec tous  les membres de la communauté à travers le monde, celui du triangle avec les enfants des rues et celui avec les enfants de l'école (celui spéciale Kinshasa est encore au montage)

http://www.youtube.com/watch?v=TBK7hQXUnow

http://www.youtube.com/watch?v=WCpQ0NY2k3o

http://www.youtube.com/watch?v=9oD69WIakyM

si les liens ne marchent pas taper dans youtube : flaschmob CCN Kinshasa

vous pourrez aussi regarder chaque flaschmob de chacun des pays où est la communauté (je vous conseil celui de Jérusalem si vous voulez avoir un apperçut de la ville sainte ...)

Portez vous bien !

Bonnes vacances !!

Des évènements il n’y en a pas souvent qui font sortir du quotidien de nos missions mais certains jours sont ainsi exceptionnels !

Cette pentecôte fut un moment de joie, de découverte, de rire, de partage, mais aussi de fatigue, de stress, de prise de tête, de négociation, … ! Cette journée, ça fait deux semaines que nous la préparons et chacun est impliqué avec une mission bien précise ! Pour ma part, je fais partie de la chorale qui chantera pendant la messe (un peu évident non ?) mais au combien attendu car je vais enfin pouvoir chanter presque tout les jours. Dans la chorale sont présent : Thomas, Jean, Eli, Rodrigue et moi (de la communauté) et plusieurs autres chanteurs Congolais de différentes chorales des environs de la paroisse. En tout nous sommes trois par voix plus Rodrigue notre « chef » (il n’aime pas être appelé ainsi) qui lui fait un peu tout ! Les chants sont moitié en lingala et moitié en français ce qui nous donne beaucoup de travail car les Congolais ont des difficultés avec les chants en français et nous avec ceux en lingala ! Pendant ce temps plusieurs autres équipes travaillent sur la décoration, le matériel, l’animation du temps de louange avant la messe, l’organisation, …

Samedi après midi c’est le branlebas de combat car tout doit être près pour le lendemain ! Dès 15h nous somme donc tous très occupé. Il faut aller récupérer et descendre à la paroisse environ 400 chaises, les tentes et les bâches pour nous protéger du soleil, faire la cuisine pour le dimanche car tous les membres de la communauté seront présent (environs 40 personnes), faire le repas du soir, aller louer la sono, répéter encore les chants, finir la préparation de la décoration (groups que j’ai rejoints après la répétition), faire du ménage dans la maison, … Finalement à 19h30 (heure du repas habituellement), la décoration n’est pas fini, la sono pas encore arriver à la paroisse, le repas toujours en train de cuire, … ! Bon, hé bien après un repas sur les coups de 20h il faut s’y remettre ! Vers 22h tout est bouclé pour la décoration et chacun va se préparer pour dormir car demain on se lève tôt ! Le réveil qui sonne à 5h, un dimanche (je dors jusqu’à 7h30 normalement !),  c’est pas évident, tous le monde se lève au compte goutte avec les yeux encore plein de sommeil (certains auront travailler et veiller toute la nuit …). Après un petit déjeuné rapide (je n’ai pris qu’une tasse de thé) nous descendons à la paroisse pour les installations. A 6 h tout le monde est au travail car nous n’avons que 2 h pour tout mettre en place. Il faut monter les tentes, tendre les bâches, placer les chaises, mettre en place la décoration, régler la sono, faire les balances avec les instruments  et les voix, mettre au frais les boissons, … Vers 8h les premières personnes commencent à arriver et à 9h la journée « commence » enfin. Il est alors temps de passer des tenues de travail aux habits de fête et je revêts pour la première fois ma tenue Africaine (pagne + boubou) qui fait sensation auprès des gens de la communauté comme en témoigne les photos (voir dans l’album pentecôte).

Tout d’abord nous prenons un grand temps de louange (en lingala) pour remercier dieu, invoquer l’esprit saint, et manifester notre joie. Entre coupé de témoignage (sur ce que l’esprit saint à changé dans leur vie) nous chantons et 400 voir 500 voix s’élèvent pour glorifier le seigneur.

Puis nous avons eu un enseignement, une distribution de paroles de la bible à travers lequel l’Esprit Saint nous à parlé. Vien ensuite un temps de partage sur ces paroles (entre adultes) et Thomas, Prisca, Lucas, Constantin, Jean, Delphine et moi nous avons prit une dizaine d’enfant chacun pour un petit temps de prière et de relecture de la matinée.

Après une pose bien méritée, la messe commença vers 13h. Malgré une sono quelque peut capricieuse ce fut très priant et très festif. Puis vint le temps du rangement et vers 17h30 nous étions de retour à la maison tous complètement mort de fatigue. Et là nous attendons, attendons, attendons que le repas soit près ! À 19h nous sommes enfin passé à table et le repas fut un vrai régal (poulet mariné puis braisé, riz, poisson, fufu, pundu, bœuf aux oignons, boissons en tout genre,…)! Après la vaisselle et le rangement je pense que vous pouvez imaginer dans quel état j’étais et le bonheur que j’ai eu à regagner mon lit !

Cette journée malgré la fatigue fut exceptionnelle en joie car je me suis sentis appartenant à ce grand groupe, et malgré le fait que je me sens encore comme une étrangère (certains regards sont là pour me le rappeler quotidiennement et certains comportement sont bien différent et difficile à accepter) je commence à m’identifier à eux et à profiter de ces moments de dance et de prière ensemble.

Pour changer un peu de sujet voici tout de même quelques nouvelles sur mon quotidien :

Malgré de petites tensions de temps en temps la vie communautaire est très agréable cependant j’ai tout de même quelques difficultés. La vie est tellement différente ici que je dois sans cesse me remettre en question sur mes attitudes, mes réactions et essayer de comprendre pourquoi ils ont tel ou tel comportement, parole, … certaines choses sont compréhensible et acceptable mais d’autres, sont vraiment révoltante et je pense que même si cela est dut généralement à leur quotidien difficile, ce n’est pas une raison pour tout laisser passer. J’ai beaucoup de difficulté par exemple pour exercer mon métier : beaucoup de jeunes refuse que ce soit « une blanche » qui les soignes (par pudeur, … certains m’ont avouer avoir honte de leur maladie, ou par ce qu’il pense que je ne peux pas les comprendre car je ne suis pas du pays,…), il n’y aucune prévention de la douleur provoqué par les soins en particulier chez les enfants (ici c’est la loi du plus fort donc une personne qui a mal ou qui pleure est faible et donc il est normal de se moquer de lui ou dans le cas des enfants, de les taper en retour comme s’ils avaient commis une faute)… ! Ma mission est aussi en train d’évoluer  et  je me retrouve en charge des personnes diabétiques venant au dispensaire. Il ya deux coté dans cette mission, un administratif (je dois regrouper les donner de chaque patients, faire des dossiers personnalisés,…) et un autre pratique (je leur dispense leur soins (piqure d’insuline, prévention …) chaque matin avec l’aide de papa Fidèle (en charge du laboratoire au dispensaire)) ( j’ai ainsi été visité l’hôpital général de Kinshasa, un complexe énorme, et rencontré le chef du service de diabétologie pour solliciter ses conseils)et tout cela en plus de la pharmacie et d’un autre projet de prévention auprès des enfants (surtout des filles) des rues mais comme cela reste un projet et que ce n’est que le commencement, je ne suis pas sur qu’il aboutira donc je vous en dirai plus si tout se concrétise.

Pour la vie au quotidien, il y a des hauts et des bas. La nourriture est plus variée car entrant dans l’hiver, les fruits font leur apparition. Nous en avons presque tous les soirs au repas (ananas, banane, orange, mandarine, citron…) ainsi que certains légumes (salade, carotte, chou, aubergine, tomate,…). Je fais donc le plein de vitamine et ressent plus d’énergie au cours de la journée même si la fatigue est persistante.

Beaucoup d’autre petit évènement se sont passé depuis que j’ai écrit les premières lignes de cet article. Les voici donc un peu en vrac : avec Prisca nous avons fait une sortie d’une après midi pour rencontrer d’autre français partis avec la DCC (temps joyeux et plein de camaraderie très agréable, nous avons prévu de nous faire un repas ensemble la prochaine fois…), nous avons reçut récemment la visite éclair de l’ambassadeur de France,  venu pour visiter tous les centres de la communauté (ce qui a donné lieu a une journée de préparatif avec pour résultat que la moitié de la communauté ne la même pas vu : moi j’était à la cuisine pour le repas du soir). J’ai aussi eu la chance de faire une sortie avec les garçons des rues (voir photos) un temps de détente bien mérité et de franche rigolade (ils sont vraiment trop attachants). Au programme : jeu, baignade, temps de partage, de témoignage, repas, chant, ... ! 

Ce mois ci nous avons également reçut la visite de quatre « têtes blanches ». En fait quatre blancs un peu âgé d’où leur surnom : David, un anglais venus « contrôler » les activités de la communauté ; Louis, français, électricien sans frontière ; Christian, français également, membre de la communauté et venu s’occuper  des travaux de la nouvelle maison de la communauté et particulièrement du forage du puits et Daniel son « assistant ». Nous nous sommes retrouvés ainsi à presque autant de « blanc » que de « noir », schéma peu habituel ! Par leur intermédiaire notre nourriture s’en ai retrouvé toute chamboulée mais particulièrement améliorée avec ce qu’ils transportaient dans leurs bagages (arriver seulement deux semaines après eux suite à la grève des bagagistes à Bruxelles). Nous avons donc pu déguster de la tome de Savoie et de délicieux macaron préparé par la mère de Prisca (un chef d’œuvre de gourmandise, merci beaucoup à cette dernière car le travail à du être énorme mais au combien savoureux pour nous !).

Je vous remercie encore de votre soutien  sans faille et de vos prières ! Sachez que vous êtes tous dans les miennes !

N’hésitez pas à me donner de vos nouvelles même les plus banales (selon vous !) !! De même si vous avez des questions à me poser, des remarques à faire (sauf sur les fautes d’orthographe svp, je n’ai jamais été très forte dans ce domaine…), des suggestions,… !

Passez un excellent mois de juin (je ne promets rien mais je vais essayer de vous redonner de mes nouvelles d’ici la fin du mois car ceux de juillet et aout vont être particulièrement chargé et je ne sais pas si je trouverai le temps d’écrire) !

Portez vous bien !

Mardi  23 fut une journée très spéciale qui mérite d’être racontée ! Tout commença normalement, la messe à 5h45 suivi du petit déjeuner et prière personnelle, puis chacun partit à sa mission. Le seul changement au programme habituel fut qu’un groupe alla en ville visiter un zoo car depuis une semaine, nous accueillions le père de Thomas, des journées spéciales ont donc été organisées à son attention. Moi je suis restée à la maison pour travailler sur la comptabilité de la pharmacie du dispensaire car il n’y avait pas d’électricité ce jour-là à Mobengi. Je commençais donc, vers 7h30, mon travail et c’est là que tout commença ! En premier lieu,  il y eut une coupure de courant et une mauvaise manipulation de ma part, qui me fit perdre tout le travail de la matinée. Je recommençais donc ce que je venais de faire avec beaucoup moins d’entrain qu’au début, je dois l’avouer.  Puis j’eus la surprise de voir revenir l’équipe qui devait visiter le zoo et celle partie faire les courses de la semaine. C’est alors qu’ils m’apprirent que la responsable venait de recevoir un appel du port pour nous prévenir que le container de la communauté arrivait (avec un mois d’avance) ! La plupart des membres de la communauté fut donc rappelée en urgence pour venir décharger car le camion amenant le container devait repartir dans la journée. A 9h45 nous vîmes aussi débarquer une grande partie des « shege » (grands jeunes de la rue, souvent leaders des enfants de la rue, et amis de la communauté) pour nous donner un coup de main (contre une rémunération évidement) !

Après un circuit plutôt chaotique (imaginez : un poids lourd sur des routes complètement défoncées avec une circulation digne de paris en heure de pointe), le camion arriva devant le portail à 10h (en marche arrière et en ayant arraché une partie des branche des arbres de notre rue). Chacun avait un rôle bien défini (au début), et j’étais chargée de la répartition et du triage des affaires en fonction du lieu pour lequel elles étaient destiné (l’école, la maison, le CFP, Ndako, Mobengi, …). Là ça commença à se gâter :

Première galère : le camion était fermé par un cadenas (pas très grand) mais dont nous n’avions pas la clé ! Ce problème fut  résolu à coups de marteau par les grands de la rue (entendez les « shege ») au bout d’une demi-heure.

Deuxième galère : en ouvrant les portes nous eûmes la surprise de voir tout devant une grosse machine à raboter destinée au CFP. Bonne nouvelle en soi, sauf qu’a deux mètre du sol et sachant que malgré dix gars plein de muscle (dans la rue, les enfants n’ont aucune trace de graisse et sont tout en muscle vous pouvez me croire !) elle n’avait pas bougé d’un poil … ! Il fallut donc décharger tout autour (première fois que j’entrai en jeu) puis trouver une solution pour la descendre. Chacun y allait de son avis (et en Afrique chacun s’exprime en parlant très fort pour se faire entendre car chacun pense que son idée est la bonne et les gars ont plutôt l’habitude d’être des chefs donc … imaginez !). Après plusieurs tentatives infructueuse, environ 3h plus tard la bonne idée fut (enfin) trouvée. La machine fut déchargée à l’aide de cordes (voir photos). Deux choses se passèrent alors. Premièrement, Thomas, voulant donner un coup de main tout à fait légitime, fut éjecté du groupe de tireur de corde (étant l’un des « chefs du CFP » et les gars étant en apprentissage là bas, ils ne voulaient pas que leur chef soit blessé et d’ailleurs ils n’ont pas l’habitude de voir les chefs se mouiller les mains !). Deuxièmement la machine se retourna sur les planches mises en pente pour servir de rampe et sensées servir à la faire glisser lentement. Puis l’inévitable arriva : la machine tomba par terre ce qui eut pour conséquence de casser son système électrique. Le déchargement commençait mal !!!

Une fois la raboteuse déchargée on sortit les « petites » affaires et elles commencèrent à s’entasser dans la salle « net » : frigos, jouets, vêtements, chaussures, médicaments, cahiers, livres, papiers, matériel médical, tables, outils de jardinage, vaisselle, nourriture, chaises, matériel informatique, canapé,… toutes sortes de choses commandées ou non par la communauté, dons, … la salle fut bientôt trop petit et nous dûmes envahir le salon également ! Entre temps, les gars (et oui désolé je parle beaucoup d’eux mais les filles nous étions au rangement, à l’observation, au rafraichissement, aux photos, … enfin bref vous m’avez comprise) avaient déchargé le nouveau groupe électrogène de la paroisse sainte Christine (ce qui permettra en échange de récupérer leur ancien groupe pour Mobengi) sans aucun incident, en utilisant la même technique que pour la raboteuse. Lorsque le camion fut entièrement vidé à l’exception de la nouvelle voiture, une pause s’imposa pour tout le monde. Les « sheges » furent payés, et récompensés par quelques cadeaux reçus dans le container, et repartirent chez eux. 

Il était alors 15h. Nous revoilà donc partis pour la dernière étape de notre journée !

Troisième galère : tout commença pourtant très bien. Nous avions remis les planches pour former la rampe et la voiture devait rouler dessus pour descendre en douceur mais une fois les deux roues arrière engagées elle commença à ne plus aller droit. Le chauffeur, Constantin, arrêta donc la voiture et il fut décidé de la refaire entrer dans le camion pour la remettre droite mais, suite à une fausse manœuvre, les planches glissèrent et la voiture se retrouva en équilibre sur ses roues avant toujours dans le camion. Arrivés à ce stade nous ne savions plus trop quoi faire car malgré la bonne volonté de chacun, les membres de la communauté ne sont pas reconnu pour être des costauds. Plusieurs solution furent en vain tentées d’être mises en place (appel à la police pour qu’elle nous prête une de leur grue (toutes déjà en intervention),…) plusieurs des jeunes venus nous aider furent donc rappelés et il commença à y avoir une trentaine de personne autour de notre pauvre véhicule (évidement les voisins s’invitèrent aussi de la partie) et chacun commença à donner son avis en parlant plus fort que son voisin (ambiance africaine oblige). Plusieurs solutions furent tentées et après trois allers-retours au CFP pour aller chercher du matériel, ils réussirent à remettre la voiture dans le container. Entre temps, tous les autres membres de la communauté étaient rentrés. Le temps commençait à être long pour chacun et l’épuisement physique (nous n’avions rien mangé depuis le petit déjeuner et il était près de 17h30) et surtout moral (le bruit des « discussions » bourdonne très vite aux oreilles) se faisait sentir. Enfin à 18h, après un début de descente et une nouvelle remontée en camion (roue toujours pas droite) Constantin réussit par un tour de force (avec des conseils différent provenant de tous les  côtés, et un très très gros stress) à sortir la voiture sous les applaudissements d’une foule d’épuisés, de curieux mais en fin de compte de gens tous très contents que ça se finissent bien !

Bon la suite est bien moins amusante car il fallut ensuite payer les jeunes et renvoyer les voisins qui voulaient eux aussi recevoir un petit quelques chose (ben quoi, ils avaient donné de précieux conseils et si ont les avaient écouté la voiture serait sortie bien plus tôt …!) s’excuser auprès du chauffeur (car bon, il avait patienté toute la journée), manger, prendre une bonne douche et aller au groupe de prière à 18h30 !!

Pour la suite, et bien nous passons nos journées entre les missions, le triage et la distribution des affaires, et pour l’instant c’est toujours autant le bazar dans les deux pièces de la maison !!!  Le père de Thomas est rentré en France jeudi, Prisca à attrapé des coups de soleil lors d’une sortie avec les enfants de Ndako, je commence à rattraper mon retard dans le travail, et je vais enfin avoir une vraie tenue africaine pour la pentecôte !

Ha oui !! J’oubliais !! Évidement toute cette aventure s’est passée sous un soleil de plomb, sans ombre (certain d’entre nous ont attrapés de beau coup de soleil d’ailleurs, mais pas moi !!!) !!! Bienvenue en Afrique !!!!!!!!!!!

Bonne semaine à tous !

Mboté na biso !!!!

J’espère que chacun se porte bien, avec le printemps qui arrive chez vous, je vous propose un petit jeu. Rien de bien méchant mais une autre manière d’avoir de mes nouvelles. Je vous demande juste de me répondre par mail ou sur le blog (pour ceux qui le peuvent et le souhaitent) combien de « j’apprécie », « j’aime »,  « j’adore »,…, « je déteste » vous avez trouvé. Enfin bref, voila un petit état des lieux de 4 mois en Afrique :

Ce que j’apprécie ici, aime (faire), ou adore (je vous laisse trouver le bon verbe pour les propositions qui suivent) :

Avoir un ciel bleu presque tout les jours avec quelques nuages (car sans nuage le soleil tape trop fort)

Sortir après la pluie et profiter de la fraicheur et de l’absence de la pollution et de la poussière.

Marcher en tongue à longueur de journée !

Les habits d’une multitude de couleurs

Les enfants qui me disent bonjour dès qu’ils me croisent. Ça met de bonne humeur le matin !

L’absence de rendement : « si tu n’as pas le temps de faire ça aujourd’hui ce n’est pas grave, tu le feras demain ! »

Déguster un verre de jus d’orange bien frais, un morceau de chocolat : moments rares et savoureux

Boire du Coca (je suis vraiment devenue accro)

Faire une partie de belotte avec François, Thomas et Prisca

Faire une partie de UNO avec Israël, Bibi et Emmanuelle (les 3 dernier de la famille Lokila chez qui je loge = maison du 208)

Pouvoir me réveiller à 7h du matin voir 7h30 le dimanche (c’est carrément la grasse matinée)

Recevoir des nouvelles de la famille, des amis, …

Prendre les transports en commun : comme je suis blanche, le rameuteur et le chauffeur font toujours en sorte que j’ai une place assise car ils pensent que je suis riche et donc payer plus cher. Ils me demandent souvent plus d’argent que le tarif en vigueur. Dommage pour eux, je connais le prix de mes trajets !!!

 La différence des animaux et végétaux. Tout un monde à découvrir !

La cuisine de Rose et celle de Stéphanie, les gâteaux au chocolat de Prisca.

Les ventilateurs

Manger avec les mains à chaque repas

Ce que j’apprécie moins, n’aime pas ou déteste (à vous d’imaginer) :

Les coupures d’eau et d’électricité [trop longue] (quand ça dépasse une journée c’est bien embêtant)

Les repas qui sont toujours les même (quoi que en ce moment ça a tendance à changer régulièrement = ils tiennent compte de nos remarques !) et la nourriture locale

Le bruit (il est constant ici) et particulièrement celui des églises de réveil qui font des soirées (en fait ça dure toute la nuit …) de prière (c’est la nuit blanche assurée !!) ou les enterrements (ça peut durer une semaine avec de la musique 24h/24 et je n’exagère pas)

La lessive à la main

La chaleur (au-delà de 30°, il fait vraiment chaud !!!) et la transpiration dés qu’on fait un mouvement

La pollution

Les gens qui me demande constamment de leur donner des choses (argent, vêtements, sac, nourriture, …) tout simplement parce que je suis « blanche » et donc très riche ! Bon la réalité c’est que par rapport à eux je suis quand même plus riche surtout avec un compte en banque en France…)

Etre malade (rien de grave pour l’instant, juste une petite grippe qui trainait), être fatiguée

Ne pas avoir internet (un seul fil d’accès pour 20 personnes, coupure, …)

Les moustiques, fourmis et autres petites bestioles

La manière de communiquer (lingala, phrase essentiellement à l’impératif,…)

Payer plus cher que les « noirs » pour la même chose

Ne pas avoir le temps de rencontrer d’autre personne en dehors de la communauté

Le temps qui passe trop vite

Avoir déjà vu le film du samedi soir

Me lever à 5h du matin

Ne plus avoir de batterie sur mon ordinateur

Voila ! Je vais arrêter la liste ici ! Je pense avoir oublié des choses mais les principales sont là ! Rendez-vous dans 4 mois pour la prochaine.

Bonne fête de Pentecôte à tous !!!!